Les biais cognitif en psychologie une boite à outils pour le communicant

Les biais cognitifs sont des erreurs systématiques et prévisibles dans la façon dont les êtres humains pensent, jugent et prennent des décisions. Ils résultent de raccourcis mentaux, d’heuristiques et de schémas cognitifs qui peuvent influencer la manière dont nous traitons l'information. Ces biais peuvent avoir un impact sur la perception, la prise de décision et le comportement, parfois en nous poussant à des conclusions erronées ou irrationnelles. Voici quelques exemples de biais cognitifs courants en psychologie que l’on peut utiliser en communication et marketing :

1. Biais de confirmation : Les individus ont tendance à chercher, interpréter et se rappeler les informations de manière à confirmer leurs croyances préexistantes. Ils ont du mal à accorder autant d'importance aux informations qui contredisent leurs opinions.

2. Biais de disponibilité : Les gens ont tendance à accorder plus de poids aux informations qui sont facilement disponibles dans leur mémoire, qu'elles soient récentes, frappantes ou émotionnellement chargées. Cela peut les amener à surestimer la fréquence ou la probabilité de certains événements.

3. Biais de représentativité : Les individus ont tendance à juger la probabilité d'un événement en fonction de la ressemblance qu'il présente avec un prototype ou un stéréotype. Cela peut les amener à ignorer des informations pertinentes et à prendre des décisions basées sur des catégories préconçues.

4. Biais de contrôle : Les gens ont souvent le sentiment qu'ils ont plus de contrôle sur les événements que ce qui est rationnellement justifié. Cela peut les amener à surestimer leur influence sur des résultats incertains.

5. Biais d'ancrage et d'ajustement : Lorsqu'ils prennent des décisions numériques, les individus ont tendance à se fixer sur un nombre initial (l'ancrage) et à ajuster leur estimation en fonction de celui-ci, souvent de manière insuffisante. Cela peut entraîner des estimations inexactes.

6. Biais de projection : Les individus ont tendance à projeter leurs propres croyances, émotions et traits sur les autres. Cela peut les amener à surestimer la similitude entre eux et autrui.

7. Biais de surconfiance : Les gens ont tendance à surestimer leurs propres capacités, connaissances ou compétences. Cela peut les conduire à prendre des risques excessifs ou à sous-estimer les difficultés futures.

8. Biais de réaction émotionnelle : Les émotions peuvent influencer la prise de décision de manière disproportionnée. Les individus sont souvent plus enclins à prendre des décisions impulsives ou irrationnelles lorsqu'ils sont fortement émotionnellement chargés.

9. Biais de statu quo : Les individus ont tendance à préférer le maintien de la situation actuelle plutôt que d'opter pour un changement, même si le changement pourrait être bénéfique.

10. Biais de conformité : Les gens ont tendance à ajuster leurs opinions ou leurs comportements pour se conformer aux attentes ou aux opinions du groupe. Cela peut entraîner une pression sociale pour la conformité, même si cela va à l'encontre de la pensée individuelle.

Il est important de noter que les biais cognitifs ne sont pas nécessairement irrationnels en toutes circonstances, mais ils peuvent conduire à des décisions et à des jugements qui ne sont pas toujours basés sur une évaluation objective de l'information. La prise de conscience de ces biais peut aider à prendre des décisions plus informées et à améliorer la pensée critique. En psychologie, l'étude des biais cognitifs contribue à mieux comprendre comment les gens traitent l'information et prennent des décisions dans la vie quotidienne.

Gaetan Thuillier-Bault

Agence de communication à Amiens

Spécialisé dans la stratégie de communication, le graphisme, la communication de crise, l’audit et l’événementiel.

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